Il y a plusieurs semaines, après avoir découvert le projet de la société Notrefamille, je suis allé sur leur site de généalogie. Et, en faisant une recherche, j’ai constaté que j’apparaissais sur leur site. J’ai, par conséquent demandé, le retrait des données me concernant. Ce matin, j’ai vérifié et j’apparaissais toujours. Ce site est payant. Pour un accès illimité à des relevés d’Etat-Civil et d’autres données : 108€ euros par an.
Pour pouvoir effectuer des recherches sans être importuné par la publicité, je me suis abonné à Geneanet. Après avoir géré mon arbre sur ce site par des imports de fichiers au format Ged, il m’a paru plus simple de travailler directement sur l’interface Geneweb de ce site.
Sur Geneanet, à part quelques exceptions, je me limite à mon ascendance. Il s’agit réellement d’un arbre. L’un des inconvénients de Geneanet est la duplication par certains de données qui ne sont pas liées à leur généalogie. Et, comme ces personnes ne prennent pas en compte les corrections apportées par ceux qu’ils ont copiés, les erreurs se multiplient.
Dans un relevé, il peut aussi y avoir des erreurs. Dans ceux que j’ai faits, j’en ai commises. Outre la qualité du microfilm, la lecture de certains noms n’est pas évidente. Lorsque la recherche porte seulement une famille et que le nom recherché est connu, sa lecture présente moins que difficultés que pour un releveur qui rencontre le patronyme pour la première fois. Un relevé qui m’a été très utile concernait Eperlecques. J’étais à la recherche d’informations sur la famille de Marie Jenne DU LIEGE, née à Eperlecques en 1681. Sur le relevé, le patronyme de sa mère, Jacqueline BOUVART, apparaissait sous différentes formes graphiques, dont BOMART (j’ai découvert depuis que ce patronyme, BOMART, pouvait être rencontré dans le secteur). Et, d’après le contrat de mariage, je supposais que c’était BONNART. Et, c’est en voyant sur Internet un relevé d’Esquerdes que j’ai découvert que c’était BOUVART. Depuis, en visionnant le microfilm d’Eperlecques, j’ai constaté qu’il n’y avait aucune ambiguïté : dans une table, des accents apparaissaient sur le U et V de BOUVART pour les distinguer du N.
Si Internet et le relevés facilitent la recherche, il importe de procéder à une vérification (*) et de rechercher éventuellement qu’il n’y a pas eu confusion entre deux homonymes.
Pour ce faire, il importe que l’accès aux archives soit toujours libre et qu’une société commerciale n’en ait pas le monopole.
* La lecture n’est toutefois pas évidente ; mais, en acquérant de l’expérience, c’est de plus en plus facile.