Bernard CHOVAUX

Recherches en Haute Marne

Après l’Oise et la Somme, je me suis attaqué à la Haute-Marne, où se trouve Dancevile, la paroisse, dont  était  originaire Didier DEVARENNE, qui s’était marié en 1718 à Andeville (Oise).

Dancevoir et Andeville sont distants de près de 300 kilomètres. Je n’ai aucune information sur ce qui amena Didier DEVARENNE en Picardie. Il s’était peut-être engagé dans l’armée…

Je m’étais rendu, il y a très longtemps, aux Archives Départementales de la Haute-Marne et j’avais complété ma base par des informations glanées sur Internet.  J’ai retrouvé quelques données sur les archives en ligne de la Haute-Marne et découvert que le couple Didier DEVARENNE x Nicole FRENOY avait donné naissance à deux Didier, le premier en 1681 et le second en 1691. Et, j’avais choisi le mauvais. J’ai  aussi trouvé les dates de décès de leurs parents.

En regardant les actes, je me  suis aperçu que Didier avait été marié à deux Nicole, d’abord Nicole THIERY, puis Nicole FRENOY, ce qui était d’ailleurs dans mes notes issues de ma visite aux AD de la Haute-Marne.  L’acte de mariage de  Didier DEVARENNE x Nicole THIERY en 1674 donnait les parents Nicole THIERY, Estienne et Didière GAUTHIER. Or, à partir des informations issues d’Internet, j’avais attribué à Nicole FRENOY comme parents ceux de Nicole THIERY.

Dans les registres de Dancevoir, les feuillets de 1678 sont manquants, ce qui ne permet pas de savoir si Nicole est effectivement décédée cette année là.  Il me paraît peu probable que le curé, qui, entre 1677 et 1679, est toujours le même, se soit trompé.  Des FRENOY apparaissent dans les BMS de Dancevoir. L’un d’entre eux est originaire des Goulles (Côte d’Or) ; mais les BMS les plus anciens sont de 1692. Il faudrait chercher dans les actes notariés.

Eh oui! Les données sur Internet doivent toujours vérifiées ou leurs sources clairement indiquées.

Après le site des Archives Départementales de l'Oise, recherches en ligne sur celui de la Somme

Après la branche Oise, j’ai travaillé sur la branche Somme, à savoir l’ascendance de mon arrière grand père Alfred CHOVAUX né à Picquigny.

Les départements de l’Oise et de la Somme ont deux interfaces Internet différentes. Alors que sur l’Oise, j’ai dû procéder par copie d’écran, sur la Somme, je pouvais obtenir  directement le fichier de format pdf.  Et, par rapport à l’Oise, il y a la possibilité de copier sur l’écran l’adresse du fichier et de l’insérer dans le champ ‘source’ de ma base généalogique. En espérant qu’il n’y ait pas une évolution du logiciel de la Somme qui fasse devenir obsolète ce lien.

(C’est aussi possible de générer un lien pour les pages de l’Oise en insérant un n° de page dans l’adresse  de la page affichée sur le navigateur Internet).

Je n’ai pas retrouvé tous les actes, en particulier deux de naissance cités dans des actes de mariage du 19ème siècle. Et, tout n’a pas été numérisé. Sur Picquigny, il y a des tables et des registres qui n’ont pas été microfilmés et numérisés et qui sont consultables aux Archives Départementales.

(Voir relevés sur mon site, relevés accessibles à partir de la page http://bchovaux.fr/Liste_des_Fichiers.htm)

A la différence de l’Oise, je n’ai pas découvert de nouveaux ancêtres, exception faite du père d’Alot FOURDRIN, cité dans l’acte de sépulture de son fils décédé à St-Valéry/Somme. J’ai  recherché, sans les trouver,  les ascendants de Jacques CANTELEUX et de Thérèse VASSEUR. J’ai noté des CANTELEUX et des VASSEUR à St-Valéry, mais n’ai pu établir le lien.

Ce travail m’aura permis de corriger quelques erreurs. Il n’y avait pas que des fautes de frappe, je me suis fait piéger par des homonymies. Un point d’interrogation subsiste : la profession de Nicolas AVISSE : lors du baptême et du mariage de sa fille, Marie Jeanne, mon Sosa 523,  il est successivement matelot et maréchal. Mais, lors du décès de sa veuve, Marguerite FOURDRIN, il était de son vivant ‘capitaine de navire’.

Recherches sur les archives en ligne (suite)

Je viens de terminer la recherche de tous les actes du département de l’Oise que j’avais enregistrés dans ma base et dont je n’avais pas la copie. J’ai à peu près tout retrouvé. Certains des manquants doivent probablement appartenir à une collection qui n’a pas été mise en ligne (pour certaines paroisses, il y a en effet deux collections distinctes, celle conservée dans la paroisse et l’autre déposée au bailliage). Et, puis, il y a ceux qui m’ont échappé dans la recherche ou pour lesquels je me suis trompé. Erreur de date ou de lieu ? Il m’arrive de temps en temps de ne pas arriver à relire les chiffres que j’ai écrits un peu rapidement. J’ai ainsi découvert quelques dates erronées que j’ai donc corrigées (certaines de ces dates ont été dupliquées sur Internet…).

J’ai pu aussi découvrir de nouveaux actes, en particulier, par l’utilisation des tables décennales ou de relevés disponibles sur Geneanet. Et, en procédant à une recherche dans des communes limitrophes, j’ai trouvé un acte de mariage que je ne connaissais et qui m’a permis de progresser sur une branche de ma généalogie.

Il s’agit de l’acte de mariage de Jacques MALLET x Véronique LEROUX - Sosas 158&159 - 8ème génération(*) - qu’il fallait chercher à Viefvillers (60).

Il me faut maintenant prévoir un nouveau déplacement aux Archives Départementales de l’Oise pour voir si je peux trouver de nouvelles informations.

 * Après la découverte de Véronique, il ne me reste que 7 ancêtres de la 9ème génération à identifier.)

Recherches sur les archives en ligne

Ce week-end, je me suis lancé dans la vérification de mes données sur deux des branches picardes de mon ascendance, celles de Crévecoeur le Grand (POITEVIN) et d'Andeville (DEVARENNE) en recherchant les actes sur les Archives en Ligne du département de l'Oise.

J'ai à peu près tout retrouvé et  faire des copies des actes de ma généalogie. J'ai même pu découvrir des actes qui m'avaient échappé.  Ce travail de vérification m'aura permis de procéder à quelques corrections. A l'époque, lorsque j'allais aux archives, je n'avais pas d'ordinateur portable avec moi et, de temps en temps, j'avais quelques difficultés à relire mes notes manuscrites et, en particulier, les chiffres, d'où quelques erreurs. Sur une des branches, celle des LEVASSEUR, à Andeville, j'avais aussi un point d'interrogation. La lecture d'un acte de mariage m'a permis de le lever : l' acte de mariage  Louis LEVASSEUR x Marie SOUPLY fait apparaître deux témoins, un oncle paternel, Nicolas LEVASSEUR, et un autre maternel. Louis ne pouvait être le fils de Nicolas et d'Antoinette TURQUET, comme je l'avais supposé.

Pour faire ce travail, j'ai aussi utilisé Geneanet, ce qui m'aura fait découvrir de nouvelles données comme la date du mariage Louis LEVASSEUR x Marie SOUPLY.  Un nouvel outil est à disposition sur Geneanet, un bouton "Correspondances Individuelles"  qui permet de visualiser les données des cousins. Ce bouton fait aussi apparaître ceux qui ont recopié mes erreurs.