Bernard CHOVAUX

Mise à jour de mes données Geneanet.

Avant de publier le relevé du terrier de 1530, je voulais procéder à une analyse détaillée et le comparer à un terrier établi entre 1550 et 1570 et se trouvant aux Archives Départementales du Nord (E2334). Il me reste une quinzaine de familles à étudier; mais, sur celles déjà regardées, l'analyse permet de trouver de nouveaux liens entre les familles de Pihem et des environs et d'enrichir mon arbre généalogique.  Ce travail m'oblige à procéder à des vérifications. Encore, aujourd'hui, je viens de découvrir une anomalie sur une branche COQUEMPO de mon arbre. Il y avait, en effet, une incohérence avec un ajout sur un rapport de 1569. Pierre COCQUEMPOT ne pouvait être fils de Franchois DE COCQUEMPOT. Je me suis reporté à la source que j'indiquais, une étude sur les cueilloirs et rapports des années 1620. Sur cette étude, le Pierre était fils d'Anthoine. Cet Anthoine qui est fils de Franchois figurait sur l'arbre. Les logiciels de généalogie facilitent la saisie et aussi les erreurs.

A ceux qui ont recopié des données Geneanet et viennent régulièrement sur ce site, il importe de regarder les changements apportés sur les branches des ancêtres de Pihem, Cléty et Herbelles.

 

La Noeuve Rue, à Pihem

Dans le terrier de Pihem sur lequel je travaille actuellement et qui date de 1530, je retrouve tous les toponymes que j'avais découverts dans des terriers moins anciens.

Beaucoup de ces toponymes apparaissent  sur les cartes IGN ou le cadastre napoléonien (*). L'un d'entre eux me posait toutefois un problème. Je n'avais pas pu retrouver le lieu désigné. Sur le terrier de 1708, l'un de mes premiers travaux, je l'avais orthographié la Vaurue. Avec toutefoi, un doute. La distinction entre les V, N et U est, en effet, l'un des pièges de la paléographie. J'ai ensuite trouvé une série de cueilloirs et terriers  du début du 17ème siècle dont l'un comportait une liste des rues de la seigneurie de Bienques et de Pihem.

J'avais alors hésité entre Avaurue ou Avavrue.

Dans le terrier de 1530, je retrouve ce toponyme.

Ayant montré quelque photographies de pages du terrier à Jean-Marc DISSAUX, des Archives Départementales du Pas-de-Calais,  qui venait de publier le tome 2 de la guerre de 1537 (voir sur ce blog, l'article du 05/02/2010), je lui montre le toponyme et comprendre le symbole figurant avant le 'r' et qui ne pouvait être un 'd'.

Il s'agissait d'une abréviation.  Il fallait lire la Noeuve Rue.  Dans un article du terrier, le terme apparaît sans abréviations.

 

J'ai regardé sur le dernier annuaire téléphonique du Pas-de-Calais, quelques-uns des toponymes du terrier sont toujours présents comme la rue du Flos. La Verde Voie s'est transformée en Verte Voie. La Grande Rue a disparu de Pihem a disparu; mais, il y a maintenant une Rue Principale...

* Le cadastre a été numérisé par les Archives Départementales et consultable sur Internet.

http://www.archivespasdecalais.fr/

Les CADART de Pihem

Le terrier de Pihem sur lequel je travaille comprend beaucoup de CADART. Parmi ces CADART, apparaît un Marcq, dont deux parcelles furent ensuite tenues par Me Ansel CADART, curé de Helfaut, qui était fils de Pierre. Or, sur un terrier de Remilly, datant de 1585, un Pierre CADART succède à  un Marcq.

D'où l'hypothèse que Ansel et son frère Denis sont fils de Pierre et petit-fils de Marcq.  En recherchant dans les relevés du Gros des Notaires de Saint-Omer s'il y avait des actes confortant cette hypothèse ou l'infirmant, j'ai trouvé un acte de 1577 relevé par Philippe DERIEUX, la cession n°4, relative à la vente du manoir de Franchois CADART à Esquerdes. Cet acte, auquel je n'avais jusqu'à présent prêté attention, comprend beaucoup d'informations sur les CADART. Et, il mentionne un Pierre CADART "fils de Marcq". Ce Pierre est neveu de François. Autre neveu de François, Gilles HAUSOLIER, un autre ancêtre. Ce dernier est fils de Catherine CADART.

Je retrouve donc dans mes ancêtres Adam, père de Lion CADART et  grand-père de Franchois CADART, caron à Esquerdes.

Il faut toutefois rester prudent, étant donné le grand nombre de CADART rencontrés.  Je peux m'être trompé  comme pour Franchois, marié à Jehenne TARTARE, et père de Lambert.

A noter que le prénom Franchois  apparaît souvent : l'un des fils de Lambert porte aussi ce prénom.  Il faudrait maintenant voir s'il y a des documents montrant que le Franchois, mari de Jehenne TARTARE, est frère de Lion ou fils d'un CADART autre que Adam.

S'il n'est pas fils d'Adam, il est probablement lié à ce dernier. Il serait, en effet,  étonnant qu'il y ait deux branches distinctes de CADART à Pihem.

Post-Scriptum (rédigé après voir vu un fil d'un forum Internet) : S'il me semble possible de trouver des éléments liant les CADART de Pihem, cela me paraît moins évident avec les autres branches CADART de l'Artois, en particulier celle de Mametz-Thérouanne.