Dans le terrier de Pihem sur lequel je travaille actuellement et qui date de 1530, je retrouve tous les toponymes que j'avais découverts dans des terriers moins anciens.
Beaucoup de ces toponymes apparaissent sur les cartes IGN ou le cadastre napoléonien (*). L'un d'entre eux me posait toutefois un problème. Je n'avais pas pu retrouver le lieu désigné. Sur le terrier de 1708, l'un de mes premiers travaux, je l'avais orthographié la Vaurue. Avec toutefoi, un doute. La distinction entre les V, N et U est, en effet, l'un des pièges de la paléographie. J'ai ensuite trouvé une série de cueilloirs et terriers du début du 17ème siècle dont l'un comportait une liste des rues de la seigneurie de Bienques et de Pihem.
J'avais alors hésité entre Avaurue ou Avavrue.
Dans le terrier de 1530, je retrouve ce toponyme.
Ayant montré quelque photographies de pages du terrier à Jean-Marc DISSAUX, des Archives Départementales du Pas-de-Calais, qui venait de publier le tome 2 de la guerre de 1537 (voir sur ce blog, l'article du 05/02/2010), je lui montre le toponyme et comprendre le symbole figurant avant le 'r' et qui ne pouvait être un 'd'.
Il s'agissait d'une abréviation. Il fallait lire la Noeuve Rue. Dans un article du terrier, le terme apparaît sans abréviations.
J'ai regardé sur le dernier annuaire téléphonique du Pas-de-Calais, quelques-uns des toponymes du terrier sont toujours présents comme la rue du Flos. La Verde Voie s'est transformée en Verte Voie. La Grande Rue a disparu de Pihem a disparu; mais, il y a maintenant une Rue Principale...
* Le cadastre a été numérisé par les Archives Départementales et consultable sur Internet.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.