Bernard CHOVAUX

Pihem - Terrier de 1530

Je viens  terminer le relevé d'un terrier de Pihem datant de 1530 à partir de photos prises à la bibliothèque de Saint-Omer et il me faut maintenant le relire et tenter de décrypter à partir de l'original les mots que je n'ai pu lire sur les photos.  Une particularité de ce terrier est qu'il comporte beaucoup d'informations ajoutées en marge ou au-dessus des articles. Et, sur les surcharges,  apparaissent les noms des propriétaires en 1620 avec dans quelques cas le numéro de la parcelle indiquée sur un terries des années 1620.

J'ai commencé à regarder si je pouvais relier les articles de ce terrier à ceux du terrier des Archives Départementales du Nord (1550-1580). Ce n'est pas évident. J'ai commencé par une recherche sur les terres des VASSEUR. Je n'ai trouvé la correspondance que pour quelques-unes d'entre elles (voir la note 'VASSEUR'  téléchargeable depuis le site http://bchovaux.fr).

A partir d'un compte trouvé aux Archives Départementales et qui concernaient des biens confiqués lors de la Révolte des Gueux, dont les biens de la Seigneurie de Bienques et de Pihem, je peux établir que deux de mes ancêtres présumés, Pierre et Guillaume VASSEUR étaient frères et fils de Baudin. Par contre, l'ascendance de Baudin n'est pas évidente.  Un Baudin VASSEUR apparaît sur les cueilloirs de Cléty - Remilly, à cause de sa femme, fille de Marie MERLENCQ (1553). Il avait pour surnom Bedet. Un détail que je n'avais pas vu est, dans le terrier des AD 59, était veuf d'une Marguerite BAUCHAN et bon d'une LE WICQ. Le lien que j'avais avancé, à savoir, Baudin fils de Jehan, dit Compagnon, et de Mehault LE TAILLEUR, ne me paraît plus évident. Toutefois, à partir des cueilloirs du camp DELECOURT, l'hypothèse ' Baudin, fils de Jehan', me paraît toujours plausible. 

(En 1477, il n'y avait que 10 tenanciers sur le camp DELECOUR dont un Jacques et un Jehan LE VASSEUR.)

L'oncle d'Amérique

Un courriel des Etats-Unis, reçu il y a une quinzaine de jours, m'a amené à procéder à des recherches sur un Français qui avait émigré et qui était  revenu en France à l'âge de 85 ans. J'ai vite découvert qu'il s'agissait d'un arrière-...-grand-oncle.  Lorsque j'étais enfant, un cousin avait parlé d'un parent parti en Amérique. Ce n'était donc pas une légende! Il me faut maintenant tenter de retracer sa vie en France.

Les listes de recensement, ainsi que les tables décennales, du Pas-de-Calais, maintentenant en ligne sur Internet, m'auront été très utiles pour ces recherches. Il m'a fallu toutefois me déplacer dans des mairies pour rechercher des actes d'état-civil, dont un du 20ème, complétant les informations des listes de recensement.

La Guerre de 1537 en Artois (suite)

Le 05/02/2010, je faisais part de la parution du second tome de la Guerre de 1537, un relevé de Jean-Marc DISSAUX. En travaillant sur le terrier Pihem datant de 1530, et qui comporte des informations marginales sur les versements, je constate deux périodes distinctes,  l'avant et l'après 1537. Exemple (folio 38) en marge d'un article de Jehan DE MAMEZ dit Frero :

Billet d'humeur

Geneanet permet d'être averti d'ajouts dans les bases sur une série de patronymes présélectionnés. Ceux que j'ai choisis sont MAMETZ, CADART, DELAY et DUPLOUY. Je n'espère pas enrichir, par ce biais, ma base; mais découvrir de nouveaux cousins. De temps en temps, je vois des erreurs. La dernière que j'ai vue était relative à ma branche CADART: il s'agissait de la même erreur que j'avais signalée, il y a longtemps, à un cousin et qui l'a maintenue dans sa base Internet, à savoir Robert CADART et Marie CATTOIRE, père et mère de Pierre CADART, de Cléty. A l'origine de l'erreur, une mauvaise lecture du contrat de mariage de Pierre CADART et de  Jenne COUBRONNE, à savoir Pierre CADART, fils de Robert et de Marie CATTOIRE. Il fallait lire au lieu de Robert relict (à noter aussi dans ce contrat que le patronyme de la première épouse de Pierre CADART, QUATORZE DENIERS, est devenu CATTOIRE!). J'ai envoyé un courriel au propriétaire de la base. A ce jour, je n'ai pas eu de retour. Toutefois, la base vient d'être mise à jour : les parents de Pierre ont disparu.

Cette erreur montre les dangers de la recherche généalogique sur Internet : beaucoup de données sont recopiées sans vérification ou indication de la source précise. Dernièrement, j'avais effectué une recherche sur les parents d'Anseline CARON  (voir  http://bchovaux.blog.sfr.fr/bernard-chovaux/2010/01/les-delepouve-suite.html). J'ai trouvé quelques indications sur Geneanet et un forum (sur le forum : le généalogiste qui répondait et que je connais bien avait indiqué pour les parents 'à vérifier'). Un autre de mes correspondants n'a pu me préciser l'origine de ses données. Vendredi dernier, il a donc posé  une question à ce propos sur un forum du Net; mais, à ce jour,  il n'y a pas encore de réponse...

Les erreurs en généalogie sont fréquentes (celui qui n'en a jamais fait n'a du faire beaucoup de recherches). Et, il ne suffit pas de rechercher la copie d'un acte pour être certain du lien parental. Il peut, en effet, y avoir dans la même paroisse ou dans des paroisses voisines, des couples distincts dont les noms et même les prénoms sont identique (une question vient de m'être posée à propos des PARENTY-WALLOIS de Thiembronne).

Le 13/01/2010, je signalais la confusion que j'avais faite entre deux Franchois CADART, de Pihem, dont l'un : fils de Lion, et l'autre : mari de Jehenne TARTARE (cf. http://bchovaux.blog.sfr.fr/bernard-chovaux/2010/01/nouvelles-d%C3%A9couvertes.html). Depuis, j'ai trouvé un nouveau document montrant que Lion et Franchois, mari de Jehenne T., étaient propriétaires de terres pouvant provenir du partage d'une pièce ayant appartenu à Adam.

Cette découverte m'a amené à reprendre mes travaux sur les terriers de Pihem et à faire un relevé détaillé du terrier de 1530 de la Bibliothèque de Saint-Omer. Dans ce terrier, des surcharges renvoient à un cueilloir des années 1620 et comportent des numéros de parcelles apparaissant sur ce cueilloir. J'avais déjà établi un lien entre le terrier de 1708 et le cueilloir de 1620. Je vais pouvoir suivre l'évolution sur deux siècles.