Bernard CHOVAUX

Les BERTIN (suite)

Cette semaine, je me suis rendu aux Archives Départementales. Je voulais entre autres consulter des cueilloirs de Thérouanne et des alentours. Et, dans les documents que j’ai regardés, j’ai trouvé des informations  sur les BERTIN d’Enguinegatte.  La Marie Jeanne BERTIN, qui a été l’objet, sur ce blog, de l’article du 04/01/2012,  serait la petite fille de Maurice BERTIN et d’Anthoinette CADART.

(Une CaADART de plus dans mon ascendance!)

Jean CADART, médecin du roi Charles VII, était  aussi originaire d’Enguinegatte. Et, dans différents documents, j’ai découvert quelques CADART d’Enguinegatte.  Mais, jusqu’à présent, je n’ai pu trouver un lien entre ces CADART et la branche de Pihem de mon ascendance.

Une recherche dans les relevés du Gros des Notaires de St-Omer m’a permis de disposer d’informations complémentaires. La veuve de Rollin BERTIN, fils de Maurice, Adrienne CRESPIN, était la sœur de Melchior CRESPIN, bailli de Campagne-les-Wardrecques, village que j’ai rencontré  plusieurs fois dans mes recherches  (entre autres, ma grand-mère maternelle était native de ce village).

Suite à ces recherches, j’ai été amené à faire évoluer  mon arbre sur Geneanet et ai rédigé  3 fiches :

http://bchovaux.fr/Sources/62-BERTIN.pdf

http://bchovaux.fr/Sources/62-SALMON.pdf

http://bchovaux.fr/Sources/62-DANTHEN.pdf

Plusieurs Jean BERTIN...

En généalogie, il est facile de se tromper. Je viens à nouveau de le constater.  L’erreur  a été de considérer que mon ancêtre, qui avait vécu et était décédée dans une paroisse,  était née dans cette paroisse.

Ce matin,  après avoir retrouvé la photographie d’un acte relatif à des CANLERS de Blessy, j’ai  voulu regarder voir si ces CANLERS figuraient  dans les relevés des BMS réalisés  par l’AGP.  Ce faisant, j’ai trouvé le mariage d’un de mes ancêtres, Martin  COCUD et Marie Jeanne BERTIN (mai 1669).  Il était précisé que Marie Jeanne était originaire d’Enguinegatte et non de Rincq où j’avais trouvé le baptême de Jeanne, fille de Jean et de Jeanne DUFOUR (25/04/1654). S’il s’agissait de cette Jeanne, elle  aurait eu 15 ans lors de son mariage, ce qui, à l’époque, était un peu tôt.

Les actes du Gros des notaires de Saint-Omer font apparaître la présence de  BERTIN à Enguinegatte et Rebecques,  deux paroisses proches l’une de l’autre. Si à Rebecques, les registres de BMS remontent au début du 17ème, ce n’est pas le cas pour Enguinegatte (1737).  D’où l’importance des actes notariés du Gros.  

Les relevés d’Yves LEMAIRE m’auront été très utiles. Lors de son  contrat de mariage avec  Marie Jenne  DU LIEGE (17/6/1699), Jean   COCUD est, en effet,  accompagné par Jean BERTIN, d’Enguinegatte. Dans un autre contrat de mariage (1/3/1694), Jean CLODORE est aussi assisté par Jean BERTIN, son oncle d’Enguinegatte. Parmi  ses apports, figure une somme provenant de  sa mère grande, Barbe BLAREL. 

Et, il y a plusieurs actes mentionnant le couple Jean BERTIN  x Barbe BLAREL. En particulier, une procuration du 5/3/1550 (acte établi à Aire) est donnée à  un procureur par Jean BERTIN, mari de Barbe BLARELLE, veuve de Jean  GREMEU (GRENIER !) tué par Jacques FLAMEN.

Les BMS de Rebecques montrent que ce Jean ne peut être confondu avec le Jean BERTIN, fils de Liévin et marié à Marie CARON, laboureur à Rebecques.

Dans les centièmes de 1569, il y a un nombre réduit de BERTIN, donr 2 à Witternesse; mais, quels registres sont manquants dont ceux d’Aire, Roquetoire et Rincq. Etablir des liens entre les différents BERTIN n’est donc pas évident...

Meilleurs voeux pour la nouvelle année

Avant de commencer une nouvelle année, il est toujours intéressant de faire le bilan de l’année écoulée.

Je viens donc de comparer le fichier Heredis de mon ascendance avec un fichier datant du 12/01/2011.  Le nombre d’ancêtres distincts est passé de 2004 à 2138.  J’ai trouvé des données nouvelles sur mes branches picardes (Somme et Oise) ; mais c’est avant tout la branche artésienne qui s’est enrichie. Certains liens de mon arbre sont toutefois basés sur des hypothèses qu’il faut conforter  (ces derniers mois, j’ai été amené à modifier ou supprimer des branches de mon arbre).

En 2010, j’avais pu  vérifier et récupérer des fichiers numériques des actes des registres paroissiaux ou d’état-civil sur les sites des AD de l’Oise, de la Somme et de la Haute-Marne. En 2011, j’ai pu en faire autant pour ceux du département du Nord. Peut-être qu’en 2012, je pourrais en faire autant pour ceux du Pas-de-Calais.

Sur les registres BMS ou d’état-civil, il me reste surtout à retrouver des actes de sépultures ou des BMS.  Maintenant, c’est à  partir des actes notariés ou des cueilloirs que je peux espérer faire de nouvelles découvertes.

Et, j’ai la chance d’avoir quelques ancêtres qui vivaient dans les paroisses des seigneuries possédées par le Chapitre de Saint-Omer.

J’espère en 2012 approfondir mes connaissances sur ces paroisses  et  mieux comprendre l’administration par le Chapitre de ses biens.

Je profite aussi de cet article pour souhaiter à vous et vos proches une bonne année et une bonne santé.

Familles d'Ecques et des environs

Je viens de mettre sur mon site http://bchovaux.fr/index.html un document de travail  pour une reconstitution de quelques-unes des familles d’Ecques et des environs.

http://www.bchovaux.fr/data/Ecques/Ecques-Notes.pdf

Ce travail  a été réalisé à partir des relevés que j’avais faits sur une série de cueilloirs des Archives du Chapitre de Saint-Omer, propriétaire de la Seigneurie d’Ecques. J’ai aussi relu un certain nombre de rapports contenus dans ces cueilloirs, ce qui m’a fait découvrir des informations qui m’avaient échappé et aussi quelques erreurs.

Si les rapports successifs comportent beaucoup d’informations, dont certaines filiatives, ils ne permettent pas toujours de déterminer avec certitude la relation entre différentes personnes portant le même patronyme. D’autres sources, comme les comptes d’Anniversaires ou les actes notariés du Gros peuvent fournir des renseignements complémentaires.

Ce travail est loin d’être terminé...

Si certains points de mes notes vous paraissent obscurs  ou si vous êtes bloqué dans vos recherches sur vos ancêtres à Ecques  aux 17ème et 16ème siècles, vous pouvez m’envoyer un courriel. Il importe toutefois que la question entre dans le champ de mes recherches et qu’elle ne concerne pas  des données qui  se trouvent tout simplement dans les registres de BMS.

D’autre part, comme certaines  des hypothèses de mes notes peuvent s’avérer erronées,  il est souhaitable de ne pas les reprendre dans vos bases généalogiques,  si elles ne concernent pas votre ascendance directe.  En tout cas, il importe de mentionner la source.

Enfin, toute copie, même partielle, de ce document, ou de tout autre document de mon site, doit être soumise à mon accord.