Bernard CHOVAUX

Tenanciers de Dohem, de Thérouanne et de Saint-Martin

Dans mes archives, j’ai retrouvé dune série de photos que je n’avais pas encore exploitée et que j’avais classée à tort dans le dossier Cléty. Il s’agissait de photos d’ un registre des archives du Chapitre de St-Omer, cote 2G3524.   Ce registre énumère des personnes de différents villages avec,  pour chacune des personnes, la somme due sur  les années 1631, 1632 et 1633.

La première page commence par

Recueil  de diverses parties de menues rentes dues en villages de Dohen, Thérouanne, St-Martin, Lederselles et Srie de Burcques sur les ans 1631, 1632 et 1633.

Il  ne s’agissait donc pas de Cléty.  J’aurai pu exploiter ces archives l’année dernière lorsque j’avais travaillé sur le terrier de Dohem (cf. l’article publié dans les Dossiers généalogiques du CHHP).

Même s’il n’a pas une description des biens,  cette liste, par le grand nombre de noms cités, présente un intérêt.  Quelques noms de mes ancêtres apparaissent  comme Marand ALEXANDRE.  Et, en parcourant cette liste, j’ai découvert que la liste citait trois Anthoine DE LE POUVE distincts

• Anthoine DE LE POUVE, fils Jehan
• Anthoine DE LE POUVE, fils Pierre
• Anthoine DE LE POUVE, le Joeusne

(Les listes dans le registre sont ordonnées suivant les prénoms ; toutefois, l’ordre n’est pas toujours respecté).

Lorsqu’il y a des homonymes, pour les distinguer, le prénom du père ou la résidence est indiquée (exemple : Jehan CARON, de Cléty).

J’ai commencé à chercher des informations sur ces Anthoine ; mais, je n’ai pas encore trouvé beaucoup de données. L’étude des DELEPOUVE est vraiment un casse-tête. (J’ai dans mon arbre un Antoine DELEPOUVE  qui pourrait être le grand-père de Marie BOITEL et pour lequel je n’ai pu établir la filiation).

Dans le 2G,  il n’y a pas beaucoup de données sur Dohem ou Thérouanne. Pourquoi ce registre apparaît-il dans une liasse 'Pièces diverses' du  2G ?  De quelles rentes s’agit-il ?

Il se pourrait qu’il s’agisse de rentes perçues pour l’évêque de St-Omer, qui avait entre autres la Seigneurie de Burques et des biens à Lederzeele.  Dans l’inventaire des Archives Hospitalières de Saint-Omer, archives qui sont conservées à Dainville, j’ai trouvé mention des rentes foncières de la seigneurie du Burque appartenant à l’évêché de St-Omer (liasse IV.B.15 – 1739-1754). Il est auusi fait mention des baux des biens de l’évêché de St-Omer à Lederzeele, Dohem et Thérouanne (Liasse IV.B.18 – 1742-1754).

Je viens de procéder au relevé des noms de Dohem, Thérouanne et St-Martin.  Ce relevé peut être téléchargé à partir de l’adresse suivante 

http://bchovaux.fr/data/Tenanciers%20de%20Dohem%201633.pdf 

Par ailleurs en travaillant sur Cléty, je me suis aperçu que j’avais fait une erreur dans mon relevé du cueilloir de 1603 en écrivant
Marguerite DE WAVRANS, fille de Tassin, et Charles COUSIN

Il fallait écrire
Marguerite DE WAVRANS, fille de Tassin, et Charles, cousin.

Il s’agissait, en effet de Charles DE WAVRANS,  cousin de Marguerite DE WAVRANS, fille de Tassin (ou Eustache), et lui-même, père d’une Marguerite.

Données payantes

Il y a plusieurs semaines, après avoir découvert le projet de la société Notrefamille, je suis allé sur leur site de généalogie. Et, en faisant une recherche, j’ai constaté que j’apparaissais sur leur site. J’ai, par conséquent demandé, le retrait des données me concernant. Ce matin, j’ai vérifié et j’apparaissais toujours. Ce site est payant. Pour un accès illimité à des relevés d’Etat-Civil et d’autres données : 108€ euros par an.

Pour pouvoir effectuer des recherches sans être importuné par la publicité, je me suis abonné à Geneanet. Après avoir géré mon arbre sur ce site par des imports de fichiers au format Ged,  il m’a paru plus simple de travailler directement sur l’interface Geneweb de ce site.

Sur Geneanet, à part quelques exceptions, je me limite à mon ascendance. Il s’agit réellement d’un arbre. L’un des inconvénients de Geneanet est la duplication par certains de données qui ne sont pas liées à leur généalogie. Et, comme ces personnes ne prennent pas en compte les corrections apportées par ceux qu’ils ont copiés, les erreurs se multiplient.

Dans un relevé, il peut aussi y avoir des erreurs. Dans ceux que j’ai faits, j’en ai commises. Outre la qualité du microfilm, la lecture de certains noms n’est pas évidente. Lorsque la recherche porte seulement une famille et que le nom recherché est connu, sa lecture présente moins que difficultés que pour un releveur qui rencontre le patronyme pour la première fois. Un relevé qui m’a été très utile concernait Eperlecques. J’étais à la recherche d’informations sur la famille de Marie Jenne DU LIEGE, née à Eperlecques en 1681. Sur le relevé, le patronyme de sa mère, Jacqueline BOUVART, apparaissait sous différentes formes graphiques, dont BOMART (j’ai découvert depuis que ce patronyme, BOMART, pouvait être rencontré dans le secteur). Et, d’après le contrat de mariage, je supposais que c’était BONNART. Et, c’est en voyant sur Internet un relevé d’Esquerdes que j’ai découvert que c’était BOUVART. Depuis, en visionnant le microfilm d’Eperlecques, j’ai constaté qu’il n’y avait aucune ambiguïté : dans une table, des accents apparaissaient sur le U et V de BOUVART pour les distinguer du N.

Si Internet et le relevés facilitent la recherche, il importe de procéder à une vérification (*) et de rechercher éventuellement qu’il n’y a pas eu confusion entre deux homonymes.

Pour ce faire, il importe que l’accès aux archives soit toujours libre et qu’une société commerciale n’en ait pas le monopole.

 

* La lecture n’est toutefois pas évidente ; mais, en acquérant de l’expérience, c’est de plus en plus facile.

Recherches sur les archives en ligne (suite)

Je viens de terminer la recherche de tous les actes du département de l’Oise que j’avais enregistrés dans ma base et dont je n’avais pas la copie. J’ai à peu près tout retrouvé. Certains des manquants doivent probablement appartenir à une collection qui n’a pas été mise en ligne (pour certaines paroisses, il y a en effet deux collections distinctes, celle conservée dans la paroisse et l’autre déposée au bailliage). Et, puis, il y a ceux qui m’ont échappé dans la recherche ou pour lesquels je me suis trompé. Erreur de date ou de lieu ? Il m’arrive de temps en temps de ne pas arriver à relire les chiffres que j’ai écrits un peu rapidement. J’ai ainsi découvert quelques dates erronées que j’ai donc corrigées (certaines de ces dates ont été dupliquées sur Internet…).

J’ai pu aussi découvrir de nouveaux actes, en particulier, par l’utilisation des tables décennales ou de relevés disponibles sur Geneanet. Et, en procédant à une recherche dans des communes limitrophes, j’ai trouvé un acte de mariage que je ne connaissais et qui m’a permis de progresser sur une branche de ma généalogie.

Il s’agit de l’acte de mariage de Jacques MALLET x Véronique LEROUX - Sosas 158&159 - 8ème génération(*) - qu’il fallait chercher à Viefvillers (60).

Il me faut maintenant prévoir un nouveau déplacement aux Archives Départementales de l’Oise pour voir si je peux trouver de nouvelles informations.

 * Après la découverte de Véronique, il ne me reste que 7 ancêtres de la 9ème génération à identifier.)

Registres BMS disparus (suite)

Aujourd'hui, en me rendant à Dainville, auw AD62, j'ai fait un crochet par l'annexe de la préfecture. Alors qu'il y a quelques années, la  salle était pleine, il n'y avait que deux lecteurs de microfilms occupés. S'agirait-il d'un effet Internet?  Pourtant les registres NMD et BMS du Pas-de-Calais ne sont pas encore en ligne sur le NET.

J'ai consulté le microfilm de Heuringhem : l'année 1688 semble avoir été épargnée par les flammes. Par contre, les autres actes antérieurs à 1736 sont des actes reconstitués. D'abord, il y a des actes BRICHE et ensuite les LEFEBVRE.