Vendredi, à la Bibiothèque de Saint-Omer, j’ai rencontré une personne avec laquelle j’avais correspondu au début de mes recherches. L’échange que j’ai eu m’a amené à revoir les données que j’avais sur un patronyme, MEQUERQUE, pour lequel il ya quelques variations graphiques, dont MEKERKE (en Flandres, le QU est remplacé par le K...).
Jusqu’à présent, je n’avais pu trouver le père de mon ancêtre, Jenne MEQUERQUE. Le contrat de mariage que j’avais trouvé dans les relevés de Philippe DERIEUX, indiquait qu’elle était veuve de François DELEHAYE et sœur de Guillaume, Chrestien et Jenne. Une de mes hypothèses était qu’elle pouvait être fille de Pierre, laboureur ; mais cette hypothèse ne me paraissait pas solide. En relisant les différents actes relatifs aux MEQUERQUE, j’ai constaté que la filiation de Guillaume pouvait être étable à partir de l’un d’entre eux : Guillaume et sa sœur Jenne étaient enfants d’Anthoine. Malheureusement, le Guillaume qui assiste sa sœur lors de son contrat de mariage en 1621 ne signe ou n’appose pas sa marque sur cet acte. Je ne peux donc considérer cette filiation comme certaine, mais seulement plausible.
A noter qu’à un moment, j’ai cru qu’il y avait une incohérence si, suivant le contrat de mariage de 1621, Robert FAYOLLE était marié à l’une des sœurs MEQUERQUE. Or, Jenne MEQUEQUE, fille d’Antoine était mariée à Jehan PRUVOST (en 1620, elle en était veuve). En relisant le contrat de mariage, j’ai constaté qu’aucun lien n’apparaissait entre le beau-frère et la sœur de la contractante. Robert devait en fait être marié à une sœur du premier mari, Franchois DELEHAYE.
Je n’avais pas exploité toutes les données dont je disposais. Si d’autres éléments sont nécessaires pour s’assurer de la justesse de l’hypothèse, il est certain qu’il y avait plusieurs générations de MEQUERQUE sur Racquinghem et Blaringhem.
Une fiche sur les MEQUERQUE est disponible sur mon site :
http://www.bchovaux.fr/Sources/62-MEKERKE.pdf