Ce jeudi, je suis allé aux Archives Départementales du Pas-de-Calais terminer la transcription d’un acte trouvé dans une liasse des Comptes Hospitaliers de St-Omer. Du fait d’un pli (*), la photo que j’avais prise ne permettait pas d’identifier un certain nombre de mots. Le document était difficile à lire et je n’ai pas réussi à tout décrypter. Ci-dessous le lien à mon essai de transcription.
http://bchovaux.fr/data/Delecourt-Fs-ALEXANDRE.pdf
J’ai toutefois réussi à comprendre la plus grande partie de l’acte. Il s’agit de l’achat de parcelles de terres à Biencques, dont une mesure au Camp De Le Court. Cet achat est effectué par François ALEXANDRE d’Ecques, et Marguerite PERDU, sa femme. Ces biens appartenaient à Nicollas ADRIEN et Marie ALEXANDRE, sa troisième femme, et étaient loués à Jehan ALLEXANDRE.
Comme je descends de François ALEXANDRE, j’étais vivement intéressé par ce document; mais, aucun élément ne me renseigne sur sa filiation et ne me permet d’étayer l’hypothèse d’un lien avec les ALEXANDRE de Herbelles et Pihem. Dans les registres relatifs au Camp De Le Court, je n’ai pas trouvé de mention de Franchois ALEXANDRE ou de Nicollas ADRIEN. Par contre, une Marie ALLEXANDRE apparaît sur les comptes de 1570 et 1584. Il me paraît probable que ce soit la Marie citée dans l’acte et que le changement de propriétaire n’ait pas été pris en compte par le receveur (souvent, un registre est la simple copie de celui de l’année précédente).
Dans le Gros de St-Omer (cf. les relevés de Ph. DERIEUX), il y a aussi un acte de vente d’une parcelle à Biencquess par les tuteurs de Jennet ADRIEN, le fils mineur de Nicollas. L’acheteur est Franchois ALEXANDRE, laboureur, demeurant à Coubronne, paroisse d’Ecques. L’acte est en date du 5/12/1575 et ne mentionne pas que la mère de Jennet ADRIEN est Marie ALEXANDRE.
* Pendant ce travail aux AD, j’ai eu droit à une remarque de la présidente de salle : alors que j’écrivais sur mon ordinateur, pour faciliter la lecture du manuscrit, j’utilisais mon coude pour le maintenir à plat. En fait, il fallait utiliser une masselotte qui me fut remise par la présidente.
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