Bernard CHOVAUX

Les CADART - un nouveau Lion

En consultant mes archives, j’ai découvert que j’avais photographié une série de comptes d’anniversaires du Chapitre de Saint-Omer. A l’époque, j’avais quelques difficultés pour lire ces registres.  Je viens de redécouvrir cette série et de constater qu’il était possible de remonter plusieurs ascendances dont celles des CADART de Pihem.

Sur la filiation de Franchois, le père de Lambert CADART, j’avais un peu tâtonné. Il m’avait semblé qu’il était fils de Lion et petit-fils d’Adam. En fait, il y avait deux Franchois. Et, de la lecture des comptes, je déduis que Franchois et Lion étaient frères. A moins qu’il y ait un troisième Franchois…
Et, en continuant la recherche, j’ai constaté qu’Adam succédait  à Léonnel (variante comme Lion de Léon). Ce Léonnel apparaît pour la première fois en 1437 au lieu de Pierre DE VISMES. Sur les comptes antérieurs, je n’ai pas trouvé un autre CADART. Je suppose donc que  Léonnel est le père d’Adam, mais il pourrait aussi s’agir d’un collatéral, sans héritier, et dont Adam hérite.

Le 28 août 1449, décédait Jean CADART, médecin de Charles VII et originaire d’Enguinegatte. Léonnel était un contemporain de ce Jean. Il ne me semble toutefois pas évident d’établir un lien entre les deux.

Nota. En regardant sur Internet, je constate que plusieurs personnes ont recopié mon erreur. Un seul cite une source, mais il s’agit d’un autre site que le mien.

Recherches picardes (suite)

Hier, en voulant mettre à jour la branche LERAILLE à partir des éléments trouvés la veille, j'ai eu quelques difficultés dans la relecture de mes notes. Je suis allé sur le site des Archives Départementales  de la Somme consulter les BMS de Breilly. Ces BMS comportent des lacunes, en particulier sur la période 1720-1730. J'ai pu toutefois trouver des actes relatifs à des collatéraux à partir desquels il était possible de déduire le père et la mère de  Catherine LERAILLE, Jean et Marie Françoise DUC, la dernière étant originaire de Picquigny. Il me manquait les parents  de Jean LERAILLE,

J'ai alors consulté un relevé de Picquigny que j'avais fait au début de mes recherches, ce qui m'a permis de trouver un acte de mariage Sulpice LERAILLE x Marie DUC. Et, l'acte de mariage indiquait parmi les témoins Jean, le frère de Sulpice. D'où l'hypothèse de deux frères ayant épousé deux soeurs. Mon ancêtre Jean serait bien le fils de Simon et de Marie FERTEL, comme je le faisais apparaître dans ma base Geneanet. Je viens de faire une entorse à une règle : ne présenter dans cette base que mes ascendants. Pour reconstituer les liens, la mention du mariage de Sulpice me paraît, en effet, nécessaire.

En regardant sur Geneanet, j'ai noté que différentes personnes avaient recopié une erreur que j'avais faite sur l'année du mariage Pierre LOYER x Catherine LERAILLE : 1741 au lieu de 1746. Mais, sauf erreur de ma part, ces personnes n'ont pas de lien avec ce couple...

Recherches picardes

A la bibliothèque municipale, j’ai d’abord consulté des documents relatifs à la batellerie. Des maitres bateliers de Picquiqny devaient prêter serment à Amiens. Je ne sais si cette obligation concernait tous les maitres bateliers de Picquigny ou seulement ceux qui assuraient la navigation entre Picquigny et Amiens  (d’après ce que j’ai déjà lu, du fait d’une chaîne sur la Somme, les marchandises venant d’Abbeville devaient être déchargées). Il me reste à analyser les documents que j’ai photographiés.

Un DU LIEGE apparaît sur ce registre ; mais, à ce jour, je n’ai pas trouvé de lien entre les DU LIEGE de Picardie et le lieutenant de cavalerie qui s’est marié à Saint-Omer…

Puis, je suis retourné aux Archives Départementales où j’ai fait des recherches dans la série E.  J’ai, en particulier, consulté un registre sur les reliefs de Picquigny (E120). Ne connaissant pas les fiefs picards,  ce registre ne m’a rien fait découvrir, exception faite de la nomination, le 20/11/1728, de mon ancêtre Nicolas LE SOUEF comme greffier de Picquigny. Et, sur les actes suivant cette nomination, apparaissait la signature de Nicolas. J’ai surtout regardé plusieurs liasses notariales de notaires de Picquigny.

L'achat d'un CD

Je viens d’acquérir un CD-Rom édité par l’Association Généalogique du Pas-de-Calais et qui contient la reproduction des 100 premiers numéros de Généalogie 62, la revue de l’Association. Il m’est désormais de consulter sur l’écran de mon PC  les différents numéros que j’avais compulsés lors de mes recherches dans les bibliothèques de différentes associations ou dans les centres d’archives ou que j’ai dans ma propre bibliothèque.

En parcourant à nouveau ces revues, je m’aperçois qu’il y a des articles  très intéressants sur la vie de nos ancêtres. Il y a aussi les généalogies dans lesquelles j’avais puisé un certain nombre d’informations. Je m’aperçois aussi que j’étais passé à côté de données importantes.  Et, j’ai même retrouvé une erreur qui a été très souvent copiée et qui concerne l’ascendance d’Anseline CARON,  la femme de Marand DELEPOUVE, de Dohem.

Sur les premières généalogies que j’ai regardées, les sources des données sont rarement indiquées, d’où la difficulté de remonter à l’origine de l’erreur. Encore aujourd’hui, beaucoup de généalogies sont éditées, ou recopiées, sans que les sources soient indiquées (*).

Or, l’erreur est très facile.  Il n’est pas simple d’identifier entre différents homonymes le bon ancêtre.  Et, il y a souvent des variations sur les prénoms. Et faute de documents indiscutables, il faut recourir à des hypothèses qui peuvent s’avérer erronées.

Le CD-Rom de l’AGP va quand même être très utile pour mes recherches.

*  Je vois souvent sur Internet des données issues de ma base généalogique et qui ne sont que des hypothèses. Elles sont reprises sans indication de la provenance ou avec un renvoi sur une seconde main. Un avertissement figure pourtant sur ma base demandant de me contacter avant de dupliquer.