Ci-dessous la copie d'une lettre trouvée dans la correspondance municipale de St-Omer :
Messieurs les Commissaires de police m'ont porté leur plainte sur les difficultés qu'ils ont eu avec l'exécuteur des hautes œuvres, lors de la dernière exécution du condamné à mort, pour enlever et faire disparaître les traces de sang coulé en-dessous de l'échafaud. Ce dernier s'est permis de dire que, pour cette fois seulement, il ferait cet enlèvement, et qu'il ne le ferait plus à l'avenir, motivé sur ce que l'exécution faite, il abandonnait le cadavre et que son travail était fini.
Vous conviendrez qu'il répugne à la nature de voir un spectacle aussi désagréable, et qu'aucune personne ne se prêtera à le faire disparaître. Vous en devinez facilement les motifs.
Si l'exécuteur fait dresser l'échafaud, il doit le faire démonter et par suite faire disparaître toutes les traces de l'exécution.
Je vous prie, Monsieur, de statuer sur ces objets, afin d'éviter de nouvelles plaintes.
(Lettre du 11/02/1808 au procureur impérial près de la Cour de Justice criminelle du Pas-de-Calais - n° 2058)
La peine de mort n'est toujours pas abolie dans des pays comme les Etats-Unis, la Chine et des terroristes se plaisent à décapiter.