Bernard CHOVAUX

Etat Civil et BMS du Pas-de-Calais en ligne

Je me suis rendu la semaine dernière aux Archives Départementales du Pas-de-Calais. Je suis d’abord passé  à Arras-Préfecture faire une recherche dans les collections de la presse régionale. Il y avait quelques années, dans la salle où se trouvent les lecteurs de microfilm, il était parfois difficile de trouver une place. Ce n’était plus le cas. J’étais seul. Aujourd’hui, je n’aurais plus eu besoin de me déplacer de Paris à Arras pour les recherches généalogiques.  Mais,  je ne me serais peut-être pas autant passionné pour la généalogie.

A Arras,  j’ai pu bénéficier des conseils de quelques chercheurs et découvrir un outil très utile pour identifier les communes où  il fallait effectuer une recherche : le Répertoire des noms de Famille du Pas-de-Calais en 1820 (Auteurs : Abbé R. BOYAVAL, P. BOUGARD et R. BERGER). Aujourd’hui, il y a Internet qui permet en quelques heures de construire un arbre généalogique. Le problème est qu’il y a beaucoup d’erreurs. Certains croient qu’une donnée se retrouvant dans un grand nombre d’arbres est forcément juste et la reprennent sans la vérifier et rechercher d’où cette donnée provient. J’ai ainsi constaté qu’une erreur résultant d’une mauvaise interprétation d’un de mes relevés figurait sur plus d’une cinquantaine de bases Geneanet  (filiation de Gille GOGIBUS). 

Maintenant, il est possible de  procéder à une vérification en ligne; mais du fait des innombrables homonymies, les confusions seront toujours possibles lorsque les actes de mariage ne comportent aucune information permettant d’établir la filiation.

Hier, pour tester le site des AD62, j’ai effectué la recherche d’un acte de baptême suite à un échange avec une généalogiste qui était bloquée sur l’ascendance d’un couple de Roquetoire (*).  L’une de mes hypothèses était que la mariée était originaire de Rincq (son patronyme apparaissait à Aire dans le Répertoire de 1820) et  j’avais aussi appris lors de mes premières recherches que si l’on était bloqué sur l’une des deux paroisses, il fallait chercher dans l’autre.  Après  quelques difficultés avec le navigateur Internet 10, il m’a fallu passer sur Firefox.  J’ai retrouvé rapidement l’acte.

Ce matin, j’ai commencé à rechercher les actes de ma généalogie (cela me permettra de faire une vérification).  Je me suis aperçu que l’acte de naissance de mon grand-père maternel ne comportait pas la date et le lieu du décès : le microfilmage a peut-être eu lieu avant l'inscription du décès.

Visualiser un acte sur écran informatique, c’est beaucoup plus agréable que sur lecteur de microfilm.

*  Un livre vient de sortir "Quand Roquetoire s'éveille - Naissance et essor d'un village au Moyen-Age" de Florent THOREL.

La descendance de Guillaume DELEPOUVE et de Marie MAMEZ

Un acte du Gros a dernièrement attiré mon attention Il s’agissait  d’un partage en 1761 des biens délaissés par Pierre DELEPOUVE, laboureur de Pihem. Décédé sans héritiers directs et n’ayant pas de neveux pou nièces, ses biens étaient répartis entre les cousins germains ou les cousins issus de germains. L’acte comportait une longue liste d’héritiers

 

http://bchovaux.fr/data/Pihem/Partage-DELEPOUVE-Pihem.pdf

 

Les biens étaient subdivisés  entre trois parties distinctes

-          Les biens provenant du père de Pierre, Antoine DELEPOUVE (14 lots)

-          Les biens provenant de la mère, Anne VASSEUR (6 lots)

-          Les acquisitions du couple (20 lots).

 

Comme parmi mes ancêtres, il y avait les parents de Marie Marguerite DELEPOUVE, mariée en secondes noces à Pierre DUPLOUY, j’ai pu déterminer que les parents d’Antoine x Anne VASSEUR (x7/8/1676 – Pihem) étaient Guillaume et Marie MAMETZ et rechercher les frères et soeur d'Antoine dont les descendants apparaissaient dans la liste des héritiers:

1. Marie, femme de Guillaume PIGACHE (Cm du 24/11/1663 – n° 25)
2. Liévin, mari de Marie Anne COCQUEMPOT (x 9/2/1680 – Pihem)
3. Pierre,  marié successivement à Anne MARCOTTE et Françoise DELEPOUVE (x 20/6/1685 – Dohem  -dispense du 4^ème degré)
4. Guillaume, mari de Marie LELEST  (x6/2/1688 – Pihem)

Marie DELEPOUVE eut pour fils Guillaume, marié à Catherine LELEST (Cm du 27/1/691 – n°98) et Vincent, marié à Marie Jenne Catherine Jh DEFRANCE (Cm du 25/7/1696 n° 73). Le premier serait père de Pierre le second père d’Hubert, Martin et de  Jean-Baptiste (à vérfier) 

Liévin DELEPOUVE était père  de Liévin et de Marie GUILLEMIN et grand-père de Marie Marguerite DELEPOUVE, femme de Guillaume Dominique DUPONT  (Marie Marguerite DELEPOUVE est  prénommée Marie Catherine sur l’acte de mariage, le 24/05/1738 à Pihem).

Guillaume DELEPOUVE était père d’Eustache François, Jacques François et Marie Marguerite DELEPOUVE (x Louis CADART, xx Pierre DUPLOUY).

Pierre DELEPOUVE et Anne MARCOTTE  étaient les parents  de Marie Jeanne DELEPOUVE,  femme d’Antoine DELHELLE (x13/06/1703 – Wavrans/Aa - Cm 1703 n°  69).

Pierre DELEPOUVE eut avec Françoise DELEPOUVE Eloy, Marc Hubert, Marie Charlotte, Pierre, Pierre Jh (d’après des relevés de BMS de Wavrans/Aa).

Il serait père de Philippe et de + Françoise Lucie DELEPOUVE, femme d’Antoine OBERT  (x 26/11/1721 – Remilly-Wirquin). La mère du premier pourrait être Anne MARCOTTE et la mère  de la seconde: Françoise DELEPOUVE (à rechercher !)

 

En ce qui concerne les liens du côté maternel, Anne VASSEUR était fille de Marc et de Michelle BOULART (cf. terrier de Pihem de 1709).  Elle était petite-fille de deux de mes ancêtres, Pierre VASSEUR et Catherine DUMONT (cf. Cm du 27/6/1673 – mariage de Jan COLMAN et d’Anthoinette VASSEUR).

Marc VASSEUR eut avec Anne deux autres filles, Marie, femme de Jacques FAVEAU, et Catherine,  mariée à Jacques HOVELT et Pierre LOUGUET (sources : Gros des Notaires).

 

(Sur Internet,  le nombre de cousins est beaucoup plus élevé que celui trouvé sur le partage ; il y a aussi quelques filiations erronées - Pierre DELEPOUVE, greffier de WAVRANS, se retrouve fils d'Omer et petit-fils de Marand DELEPOUVE!).

 

Après avoir  relevé les héritiers du partage, j’ai découvert d’autres actes relatifs à la succession et dont les informations sont cohérentes avec le partage (voir relevés dans le document cité ci-dessus).  Ces pièces concernent un procès : il y peut-être encore quelques pièces à découvrir.

 

Un autre sujet toujours d'actualité : les inondations à Polincove

Ci-dessous la transcription d'un acte trouvé hier à la  Bibliothèque de Saint-Omer dans le Gros des Notaires (Divers - Acte de résolution de communauté - n° 180)

L’an 1762 , le 13 du mois de juin, une demie heure avant les vêpres paroissiales de Polincove, pays de Bredenarde, à la requête des manans, habitans, corps et communauté de la paroisse du dit Polincove joint à eux les Sieurs Jacques GODEFROY, Pierre François VASSEUR, échevins du pays de Bredenarde pour la ditte paroisse, tous soussignés, nous,  Notaires d’Artois résidens à St-Omer, nous sommes transportés audit Polincove à l’effet  de trenir procès-verbal de résolution de la Communauté dudit lieu sur les faits cy après, ou étant après son de cloches en la forme et manière accoutumées pour traiter et délibérer les affaires de la dite communauté 

Le peuple assemblé, a été exposé que le coulant d’eau appelé vulgairement la rivière de Muncq Nieurlet prenant naissance à la rivière Le Meulestrom plus bas que le moulin dudit Polincove à un endroit appellé le Pont du Roy, laquelle rivière ou coulant d’eau se termine dans le canal conduisant de St-Omer à Calais à un endroit appelle le Cappe, laquelle divise les pays et terroir du dit Polincove d’avec celui de Recques, le Vrolant et le surplus passant par et au travers le terroir de la Communauté de Muncq Nieurlet à l’encontre des fermes appartenantes aux Sieurs abbé et religieux de Clairmarais au dit lieu et partie divisant  le terroir de la paroisse de Ruminghem d’avec celui du dit Muncq Nieurlet se terminant au  Cappe et rivière du dit St-Omer à Calais.

Lequel courant d’eau ou rivière se trouvant entièrement comblé et hors d’état de recevoir les eaux que les dits terroirs  y fournissent par les becques, fossés et ruisseaux qui y abondent, de sorte que les dites eaux  ... et répandent actuelluellement par depuis et au travers les digues du dit courant ou rivière et submergent entièrement le terroir du dit Polincove. Ce coulant d’eau ou rivière paroit être artificielle vu les digues apparaissantes en divers endroits du côté du terroir des requérans et qui ont sans doute été faites pour soutenir les eaux des dits terroirs dans le dit coulant et qu’elles n’eussent été inondées le terroir marécageux des fermes des dits Sieurs de Clairmarais faisant partie du terroir de la Communauté du dit Muncq Nieurlet, ainsi que celui du dit Polincove, auxquelles elles ont communication,    aux limites joignants les deux terroirs marécageux des dits Polincove et Muncq Nieurlet, il y a un cordon ou digue sur le terroir de Muncq Nieurlet, lequel étant borné par différentes pieres de tailles pour empêcher que les eaux n’eussent mises communication dans les marais, mais depuis quelques tems le cordon ou digue se trouve si deffectueux que touttes les eaux du marais du dit Muncq Nieurlet provenant de la ditte rivière ou coulant d’eau passent et inondent toutte la surface des marais les exposant.

Ils auroient même fait sommer individuellement par exploit du 10 avril dernier les baillys, gens de loix, corps et communautés des paroisses de Recques et du dit Muncq Nieurlet et Ruminghem, de curer la dite rivière ou coulant d’eau et d’en relever les digues chacun à l’endroit de leur terroir vieux bord vieux fond pour qu’à l’avenir les eaux du dit coulant ne puissent s’épancher en dedans 15 jours pour tout délai, aux offres que les requérans ont fait de faire curer et relever la moitié de la dite rivière et digue contigüe à leur terroir aux dépens de qui il auroit appartenu, sitôt qu’ils auroient le débouché du bas du dit coulant d’eau, pour qu’à l’avenir les eaux du même coulant ne puissent s’épancher et inonder le terroir les exposant. Sinon et faute d’y satisfaire en dedans le dit tems ils ont protesté de se pourvoir à leur charge pour les y faire contraindre par les voyes de droit, et de tous dépens, dommages et intérêts résultés et à résulter de leur négligence et refus, Ce que de fait, ils ont refusé de le faire depuis lors, puisque les choses en sont au même état, de laquelle sommation lecture en a été faite au peuple assemblé ainsi que du présent procès-verbal et exposé, et après avoir entièrement délibéré entre eux sur le parti qu’il convenoit de prendre sur les faits et exposé cy dessus, ont unanimement délibérés et résolus qu’il faut avant tout présenter une requête au Seigneur Intendant de cette province afin d’être autorisé de plaider et de suitte présenter une autre requête à la charge des dits baillys, gens de loix, corps et communautés des dites paroisses de Recques et du dit Muncq Nieurlet et Ruminghem, pour les obliger à curer la dite rivière ou coulant d’eau et d’en relever les digues chacun à l’endroit de leur terroir vieux bord vieux fond pour qu’à l’avenir les eaux du dit coulant ne puissent s’épancher dans leur terroir, aux offres qu’ils font par les présentes de faire curer et retenir la moitié de la dite rivière et digue contigu à leur terroir aux dépens de qui il appartiendra sitôt qu’ils auront le débouché du bas au dit coulant d’eau et suivre le tout jusqu’à sentence ou arrêt deffinitif. Auquel effet ils donnent par ces présentes  pouvoir au dit Sieur Pierre François VASSEUR, échevin , l’un d’eux, de pour eux et en leurs noms suivre l’instance jusqu’à sentence ou arrêts deffinitifs, établir procureur , le révocquer en constituer d’autres, appeler de toute sentence, d’ élever les appelles où il appartiendra faire mette les dites sentences d’arrêt à due et entière exécution, frayer, débourser, faire tous voyages et générallement aux fins que dessus et qui en dépend, faire tout ce qu’il appartiendra quoique les cas requis ... pouvoir plus spécial que celui présent qui toujours sera valable jusqu’à révocation, promettant d’avoir le tout pour agréable et entretenir à toujours sous les obligations de droit (...)

Ainsi fait, passé et résolu au dit Polincove sur le cimetière les jour, mois, an par devant que dessus et ont signés...

Signatures de P.F. VASSEUR, Jacques GODEFROY,  Jan Bapte LAGAISSE, A GOUGHELEUCQ, J.F. VASSEUR, Pierre GUILBAUT, Liévin HOCHART, Charles FONTAINE, Henry MANOIR, .. LAGAISSE, Jacques CLEUET, ... MEULLEMEESTRE, Nicolas Joseph GOVART, Antoine ROCHE, Antoine DE BLA..., Jacques Hubert DRINCQBIER

Marques d’Adrien DENIS, François LE CLERCQ, Jean Baptiste LARTISIEN, Jean Pierre VERNALLE, Charles VERBREQUE, Charles DELPORTE, Jacques VERBREQUE, Jacques BOSSART

 

Une recherche  sur Internet permet de trouver entre autres l'article suivant de la Voix du Nord, en date du 5/11/2012

http://www.lavoixdunord.fr/region/a-polincove-hier-midi-frederic-cuvillier-a-l-ecoute-jna37b0n806830

Midi et demi, hier, devant la mairie de Polincove, le maire, Yves Beugnet, cesse un instant de scruter le ciel pour observer la route et anticiper l'arrivée de Frédéric Cuvillier. Première fois qu'un ministre se déplace au village, « alors qu'il est inondé depuis des décennies », rappelle l'édile, « satisfait » d'accueillir Frédéric Cuvillier après plusieurs jours « d'angoisse, de mécontentement parfois, de mal-être d'une manière générale ». Cinq maisons ont été inondées, « des gens ont lutté pour empêcher l'eau de pénétrer chez eux », témoigne Yves Beugnet. Cinq maisons c'est moins que la cinquantaine de 2006 ou 2009, « les dernières très grosses inondations ». C'est toujours trop et trop souvent. « On est touché deux fois par an, la dernière c'était en mars, et cette année on a frôlé la catastrophe deux autres fois. »

 

 

 

Comment établir un arbre généalogique?

Le premier conseil que je puis donner est de ne pas recopier des données publiées sur Internet ou dans des revues sans avoir procédé au préalable à une vérification sur l'origine de ces données.   Chaque semaine, Geneanet m'informe que des généalogistes ont introduit dans leurs bases des  personnes susceptibles de faire partie de mes ancêtres et  qui ne figuent pas sur ma base Geneanet. De temps en temps,  il m'arrive ainsi de découvrir de nouvelles filiations; mais, le plus souvent, il s'agit de données erronées.

 

La semaine dernière, je suis donc livré à une expérience : l’envoi d’une série de messages pour signaler une erreur sur la filiation de Gilles GOGIBUS, mari de Péronne PERDU.

La première fois que j’avais constaté l’erreur sur 2 ou 3 sites de Geneanet, j’étais un peu étonné. Pourquoi cette filiation m’avait-elle échappé. Après une recherche dans les relevés du Gros par Philippe DERIEUX et Yves LEMAIRE, j’ai regardé dans mes notes sur les cueilloirs d’Ecques et je m’aperçus dans un relevé que j’avais publié sur Internet, il y avait pour un bien de Gilles GOGIBUS, ‘par avant Jehan et Marget ARMARY’. Et,  il avait été déduit de cette mention que Gilles était fils de Jehan et Marget ARMARY. Or Gilles était, d’après mes recherches, gendre de  Péronne ARMARY. D’où l’origine du bien. Jehan et Marget étaient deux frères (certains ont transformé Marget en Marguerite!).

Après une recherche systématique sur Geneanet, j’ai procédé à l’envoi de messages. Pour ce faire, j’ai testé une nouvelle fonctionnalité de Geneanet : l’annotation d’un arbre avec envoi au propriétaire de cet arbre d’une copie de l’annotation.  60 messages ont ainsi été envoyés et, à ce jour, il y a eu 28 réponses. La très grande majorité des réponses ont été courtoises. Il me paraît toutefois peu probable que cette erreur disparaisse d’Internet.

 

Aujourd’hui, beaucoup de  généalogistes ne font leurs recherches que sur Internet. La mise en ligne des registres BMS devraient faciliter leurs recherches et de vérifier certains liens; mais,  il ne leur sera pas possible de remonter certaines branches avec les seuls BMS.  Pour cela, il faut consulter des archives ou travailler sur les relevés systématiques d’actes notariés, de dispenses ou  de terriers qui ont  été réalisés.  La consultation des généalogies peut apporter quelques éléments, à condition de s’assurer de leur validité. Pour ce faire, un contact avec le ‘cousin’ qui a publié sans indiquer la source de la donnée est nécessaire...

 

Après l’envoi des messages sur la filiation de Gilles GOGIBUS, j’ai vu sur un forum Internet, GenNPDC,  un message d’une généalogiste posant une question sur la filiation de Marand ALEXANDRE. Ayant pu retrouver son arbre sur Geneanet, je lui ai envoyé une réponse. Un membre de ce forum  a eu l’obligeance de citer un article de mon blog sur le sujet. Il y a toutefois une réponse dans laquelle a été faite une confusion entre l’un des couples cités dans la question et un couple Jehan DELEPOUVE x Péronne ALEXANDRE qui a fait souche à Lederzeele. La personne qui avait fait cette réponse était aussi intervenue à propos de ce couple dans un autre fil et, déjà, n’avait pas vu qu’il y avait deux couples DELEPOUVE x ALEXANDRE. Elle faisait toutefois une remarque pertinente sur le danger de publier de longues listes d’ascendance sans références.  Dans la liste publiée, il y avait deux couples MEQUINION x DELEPOUVE  qui figurent aussi dans  mon ascendance ; mais, les filiations indiquées pour Jenne DELEPOUVE et sa belle-mère  Péronne DELEPOUVE ne correspondent pas à celles de ma base.

Dans le second fil, il est demandé comment accéder à des pistes sur le couple DELEPOUVE x ALEXANDRE  de Lederzeele.  Pour les pistes indiquées, en ce qui concerne le Gros des Notaires de Saint-Omer, c’est la Bibliothèque de St-Omer et pour les Etats de Biens de Buysscheure, les Archives Départementales du Nord. Il y a toutefois des relevés publiés par Yves LEMAIRE, Ph. DERIEUX (GGRN) et le CRGFA et consultables dans différentes associations généalogiques du Nord.

Sur la filiation de Jehan DELEPOUVE de Lederzeele, je ne pense pas que la réponse soit dans le Gros de Saint-Omer.  Des archives autres que les actes notariés du Gros sont consultables à la Bibliothèque de St-Omer : les cueilloirs et terriers du Chapitre de St-Omer et des registres de werps. Le seul élément dont je dispose pour le moment est que Jehan DELEPOUVE de Lederzeele  avait des biens à Cléty, dont l’un était limitrophe de Jehan DE LE POUVE dit de Biencques.  Je n’ai pu établir le lien entre ces biens et ceux que j’ai relevés dans des cueilloirs de Cléty.  La difficulté est  la présence de plusieurs Jehan DELEPOUVE distincts. Une hypothèse est que le Jehan DELEPOUVE de Lederzeeele serait le Jehan DELEPOUVE, fils d’Arthus, qui apparaît  dans les cueilloirs du début du 17^ème siècle. Cette hypothèse reste évidemment à vérifier...