Bernard CHOVAUX

Le cartulaire de Saint-Bertin

Un manuscrit sur lequel j’avais l’intention de travailler était le Cartulaire de Saint-Bertin, conservé à la Bibliothèque de Saint-Omer.  Ce manuscrit du XVIIIème siècle a été écrit par un moine de Saint-Bertin, Charles de WITTE qui a recopié les manuscrits et actes conservés à l’abbaye. Il vient d’être numérisé par la Bibliothèque de Saint-Omer  et est maintenant consultable sur son site :

http://bibliotheque-numerique.bibliotheque-agglo-stomer.fr/

Pour ceux qui avaient des ancêtres qui vivaient dans des seigneuries dépendant de l’abbaye, il se peut qu’ils puissent trouver quelques données sur ces ancêtres.  Je ne pense pas que beaucoup relisent le manuscrit, page par page.

Pour effectuer des recherches dans ce manuscrit, il y a toutefois un outil : l’ouvrage de l’abbé D. HAIGNERE sur les Chartes de Saint-Bertin.  J’ai donc repris  ce que j’avais noté en recherchant  des traces de mes ancêtres dans cet ouvrage. La première note retrouvée est la suivante :

3169 - Original, -T. VII, n' 211, p. 469.

1464, 11 juin. -Devant la loi de la seigneurie de Marloys, près Thérouanne, Johannes Duplouich, fils aîné de Pierre et de demoiselle Nicaise de Cantergnie, vend au même Aléaume du Lompré, les terres qu'il possède dans cette seigneurie (*).

La mise en possession est faite " par raim et par baston " entre les mains de l'acquéreur.

Devant Guillaume de Bayonne comme prévôt de la selgneurie de Marlois et quatre échevins. Ce fu fait. .. le onzième jour du mois de juin l'an mil quatre cens et soixante quatre.

Sur le site de la Bibliothèque, j’ai pu aller directement à la page 469 et retrouver l’intégrité de l’acte (Attention ! : la pagination numérique n’est pas exactement celle du livre. Il y a un petit décalage).

J’ai cherché sur Internet une version numérisée de l’ouvrage.  Si quelqu’un la trouve ou en dispose d’une, je suis évidemment intéressé. L’ouvrage de D. HAIGNERE est disponible dans les bonnes bibliothèques (Saint-Omer, Aire, Antiquaires de la Morinie, Archives Départementales du Pas-de-Calais,...).

(Hier, au salon du Livre Ancien de Lille, j’ai appris que le volume 1 du manuscrit allait être restauré...)

Ecques - un curé indélicat

Les travaux sur ma prochaine résidence et les préparatifs du déménagement ne m’ont pas permis de retourner à la Bibliothèque de Saint-Omer et de rédiger des articles. Il y avait pourtant des sujets comme les journées du patrimoine. Cette année, j’ai, en effet, participé à une visite guidée de l’église d’Ecques.  Sur cette église, vous trouverez quelques informations sur le site de la Fondation du Patrimoine.

http://www.fondation-patrimoine.org/fr/nord-pas-de-calais-17/tous-les-projets-808/detail-eglise-saint-nicolas-d-ecques-13422

Une souscription pour la sauvegarde de cette ouverte (voir sur la page ci-dessus).

Cela m’a amené à rechercher les informations que j’avais sur l’église d’Ecques.Et, dans les documents que j’avais numérisés à la Bibliothèque de Saint-Omer, j’ai retrouvé un mémoire de 1747  relatif à un confit entre les marguilliers de la paroisse d’Ecques et leur curé, le sieur GAMBIER. Je viens d’en faire une  transcription (voir plus bas).

Ce mémoire comporte beaucoup d’informations sur la justice, les revenus  du curé d’Ecques... A l’origine du conflit, il y a une somme que les marguilliers n’arrivent pas à se faire restituer. Lors de l’installation du Sieur GAMBIEZ comme curé de la paroisse d’Ecques, comme l’église n’avait pas de coffre à trois clefs, les marguilliers avaient confié 600 livres à ce curé. Ne pouvant récupérer cet argent, ils avaient porté plainte au tribunal ecclésiastique du diocèse de Saint-Omer. Malgré le jugement, ils n’avaient pu récupérer l’argent de l’église. Ils se sont adressés à leur seigneur, le chapitre de Saint-Omer. Les chanoines embarrassés ont alors demandé  un conseil juridique d’où le mémoire.

La partie juridique du document est plutôt confuse. Il y a d’une part le tribunal ecclésiastique, d’autre part le juge royal (le rôle du chapitre comme seigneur haut justicier n’est pas abordé).

Le conseiller indique qu’il faut faire le choix entre l’établissement d’une hypothèque ou une saisie sur les biens ou les revenus du curé (la ‘saisie sur salaire’ existait déjà !).

Une recherche sur Internet permet de trouver des informations sur DESCOMBES, greffier de l’officialité de Paris, et Louis de HERICOURT.

Ci-dessous le lien à la retranscription

http://www.bchovaux.fr/data/Ecques/Ecques-cure.pdf

Ecques - un curé indélicat

Les travaux sur ma prochaine résidence et les préparatifs du déménagement ne m’ont pas permis de retourner à la Bibliothèque de Saint-Omer et de rédiger des articles. Il y avait pourtant des sujets comme les journées du patrimoine. Cette année, j’ai, en effet, participé à une visite guidée de l’église d’Ecques.  Sur cette église, vous trouverez quelques informations sur le site de la Fondation du Patrimoine.

http://www.fondation-patrimoine.org/fr/nord-pas-de-calais-17/tous-les-projets-808/detail-eglise-saint-nicolas-d-ecques-13422

Une souscription pour la sauvegarde de cette ouverte (voir sur la page ci-dessus).

Cela m’a amené à rechercher les informations que j’avais sur l’église d’Ecques.Et, dans les documents que j’avais numérisés à la Bibliothèque de Saint-Omer, j’ai retrouvé un mémoire de 1747  relatif à un confit entre les marguilliers de la paroisse d’Ecques et leur curé, le sieur GAMBIER. Je viens d’en faire une  transcription (voir plus bas).

Ce mémoire comporte beaucoup d’informations sur la justice, les revenus  du curé d’Ecques... A l’origine du conflit, il y a une somme que les marguilliers n’arrivent pas à se faire restituer. Lors de l’installation du Sieur GAMBIEZ comme curé de la paroisse d’Ecques, comme l’église n’avait pas de coffre à trois clefs, les marguilliers avaient confié 600 livres à ce curé. Ne pouvant récupérer cet argent, ils avaient porté plainte au tribunal ecclésiastique du diocèse de Saint-Omer. Malgré le jugement, ils n’avaient pu récupérer l’argent de l’église. Ils se sont adressés à leur seigneur, le chapitre de Saint-Omer. Les chanoines embarrassés ont alors demandé  un conseil juridique d’où le mémoire.

La partie juridique du document est plutôt confuse. Il y a d’une part le tribunal ecclésiastique, d’autre part le juge royal (le rôle du chapitre comme seigneur haut justicier n’est pas abordé).

Le conseiller indique qu’il faut faire le choix entre l’établissement d’une hypothèque ou une saisie sur les biens ou les revenus du curé (la ‘saisie sur salaire’ existait déjà !).

Une recherche sur Internet permet de trouver des informations sur DESCOMBES, greffier de l’officialité de Paris, et Louis de HERICOURT.

Ci-dessous le lien à la retranscription

http://www.bchovaux.fr/data/Ecques/Ecques-cure.pdf