Parmi les actes du Gros de Saint-Omer que j'ai parcourus la semaine dernière, trois m'ont intéressés. La relecture du premier d'entre eux m' a décu : l'acte n'apportait pas d'éléments nouveaux sur mon ascendance, mais sur des collatéraux. Le second m'a posé un problème. Il donnait, en effet, le nom de la grand-mère d'une de mes ancêtres présumés, Guillemette CAROULLE; mais ne précisait pas s'il s'agissait de la grand-mère paternelle ou maternelle. Comment introduire ce nouvel ancêtre, Jenne DUSAULTOIR, dans ma base, en faisant apparaître le lien? Finalement, j'ai créé un étage fictif sur mon arbre et supposé arbitrairement qu'il s'agissait de la grand-mère maternelle. Une note rappelle, dans la base, ce choix.
J'avais déjà, dans mes archives, une copie du troisième acte, la reconnaissance 1604-79. Cet acte concerne les FLECHIN de Heuringhem. Un détail dans l'acte a attiré mon attention: Baudin FLECHIN, qu'il ne faut pas confondre avec celui de Bilques, avait pour beau-frère Anthoine DE WAVRANS, de Helfaut. Baudin était marié à Anne DE WAVRANS. Si je trouvais les parents d'Anthoine et si ce dernier n'était pas marié à une WAVRANS, j'avais les parents d'Anne. J'ai donc recherché cet Anthoine dans mes notes. Un seul apparaît dans un rapport de dénombrement figurant dans un registre de Pihem, conservé aux Archives Départementales du Nord. Et, dans ce rapport, la filiation de cet Anthoine est donné : il était fils de Guillemin et de Marie CADART. Anne, fille de Guillemin, est évidemment une hypothèse, que j'ai enregistrée, comme certaines autres, dans ma base (un avertissement apparaît en bandeau sur mon site Geneanet; mais beaucoup recopient sans me contacter ou citer mon site).
En généalogie, il faut être prudent. Hier, j'ai découvert un acte dans lequel Marie PISSON, femme de Jacques THIEULIER, de Dohem, est indiquée fille de Grégoire. Or, à partir, d'une dispense, j'avais supposé qu'elle était fille de Pierre.
Autre acte intéressant trouvé hier, la vente n° 34 du 18/12/1602 par Jehan DE RACQUINGHEM et Claire BROCQUET, sa femme, à Oudart DE LENS. Il s'agit de la vente de deux parcelles de terre à Wavrans, l'une venant de feu Adrien BROCQUET, et l'autre d'Edouard BROCQUET. Le lien de parenté entre Claire, Adrien et Edouard n'a pu être établi. Dans le Répertoire des noms de personnes artésiens en 1569, les BROCQUET n'apparaissent pas; mais, parmi les répertoires manquants, il y a Wavrans/Aa. Claire BROCQUET est peut-être originaire de Wavrans. Autre hypothèse: elle appartenait à une famille de bourgeois de St-Omer possédant des biens à Wavrans.
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