Enfant, le premier de l'an, avec mes parents et mon frère, nous prenons le car pour aller souhaiter une bonne année à mes grands parents maternels. Nous nous arrêtions à la Belle-Croix pour aller jusqu'au hameau d'Ecques où ils habitaient. Sur le chemin, nous nous arrêtions chez Stéphanie, la grand-tante de mes parents, mon arrière grand-tante. Lorsque nous avons quitté Saint-Omer, nous avons cessé cette visite du premier de l'an. Se rendre à Ecques était, en effet, plus difficile (à l'époque, l'automobile était un luxe que mes parents ne pouvaient s'offrir).
Cette journée ne me plaisait pas beaucoup. Si j'étais resté à la maison, j'aurais pu passer la journée à lire (l'Histoire était alors l'un des sujets qui m'intéressaient le plus.).
Depuis, la tradition des voeux m'a toujours pesé. Souhaiter un bonne année, alors que nous ne savons pas ce qui peut nous survenir. Une année, après avoir présenté mes voeux à un collège, j'ai appris qu'il avait perdu sa femme pendant les congés de Noël.
Pour ma mère, le plus important, c'était la santé. C'est donc ce que je souhaite à toux ceux qui liront ces lignes. J'espère aussi qu'ils pourront avancer dans leurs projets.
En ce qui me concerne, en 2010, je vais poursuivre mes recherches sur le pays de mes parents.
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