Bernard CHOVAUX

Esquelbecq

Ce dimanche, j’ai découvert Esquelbecq.

Il y a quelques jours, dans un des actes que je relevais, il y avait un nom de lieu qui m’avait posé problème. Cet acte, la reconnaissance 1612- 80, faisait mention de lettres en langue thioise passées en la baronnie d’Ekelsbecke. Je ne connaissais pas ce village situé près de Wormhout et d’Arnèke. J’avais pourtant chez moi un prospectus que j’avais eu dans un salon du livre ancien à Lille et qui indiquait qu’une fois par mois, il y avait dans ce village un marché aux livres.

Site internet : http://www.esquelbook.com/

Ce marché méritait le déplacement. Plusieurs livres m’intéressaient. Finalement, j’ai acheté deux livres sur le Lillérois. Ensuite, j’ai fait un petit tour du village, dans lequel, outre le château et l’église, il y avait une demi-douzaine de librairies ouvertes (à Saint-Omer, il n’y en a plus que deux).

Charlemagne...

Une question revient souvent en généalogie : la probabilité de descendre de Charlemagne. Sur le forum GenNPDC a de nouveau été abordé. Et, l’un des participants a cité la très intéressante page de Marcel FOURNET sur le sujet:

http://fournetmarcel.free.fr/charlemagne.htm

La  conclusion de Marcel FOURNET est que

"Il y a forcément en 2009 des descendants de Charlemagne, plutôt cantonnés dans l’Europe du Nord. On ne peut pas dire que 90% des gens l’ont comme ancêtre comme le disent certains généalogistes de renom; 90% c’est beaucoup trop."

A son avis, 10% serait beaucoup plus proche de la réalité.  

Je ne sais si je descend de Charlemagne. Mers recherches ne m'ont permis de  ne remonter qu’au début du 15ème siècle (je ne prends pas en considération une source qui me ferait remonter au-delà des croisades, mais qui ne me paraît pas suffisamment fiable). Je pense toutefois que la descendance de Charlemagne est beaucoup plus limitée que ce qui est jusqu'à présent avancé : dans les lignées nobles, il y a beaucoup de mariages consanguins.

Le calcul n’est pas évident. Il faudrait tenir compte des cas d’implexité : lorsque je compare les ascendances de mes grands-parents maternels, je constate qu’ils avaient au moins une douzaine de liens en remontant au-delà du 7ème degré (sur Geneanet, il y a une fonction très intéressante pour le calcul de parenté). La grande majorité de leurs ancêtres connus vivaient dans une aire géographique circonscrite autour de Saint-Omer (seules exceptions : les parents d’un garçon meunier venant de Poperinghe et un lieutenant de cavalerie, dont je n’ai pas trouvé l’origine). Sur une autre branche de ma famille, centrée autour d’Ercuis et le pays de Thelle, en Picardie,  j’ai aussi trouvé  quelques dispenses de consanguinité.

Et privilégier certains ancêtres par rapport à d’autres, c’est aussi ignorer la diversité dont nous sommes issus.  Dans nos généalogies, il y a des branches qui ne peuvent être remontées du fait que les registres paroissiaux ont été détruits ou sont lacunaires et que des ancêtres sans biens ou terre n’avaient pas établis des contrats de mariage.

Erreurs sur le Net (suite)

Cette semaine, une alerte Geneanet m’a à nouveau signalé une erreur sur la famille DUPLOUY. Dans les BMS de Pihem, il y a un acte relatif à Marie THIBAULT,

Mais cette THIBAULT, née en 1640, fille de Liévin et de François DE LANOY, est, en effet, la nièce de Marie THIBAULT, mariée en 1647 à Jean DUPLOUY.  L'année, 1640, a été transformée en 1620 ou 1630, pour rendre cohérente une filiation.

Et, il y avait aussi sur un forum une belle liste d’ascendance comportant quelques-uns de mes ancêtres.  Ces informations sont issues de mes recherches et de mes tâtonnements. J’ai, en effet,  constaté à plusieurs reprises que je m’étais trompé sur mes hypothèses et donc procédé à des corrections. Mais, ces informations ont été recopiées et publiées sur Internet, sans indication de la source…

Je ne pense pas que ce soit une aide à la recherche à ceux qui font des recherches sur leurs ancêtres  de leur fournir  des listes toutes faites.  Pour moi, l’aide,  ce serait de  leur indiquer comment et où chercher. Sur l’audomarois, beaucoup de registres paroissiaux ont disparu.  La principale source est le Gros des Notaires de Saint-Omer, qui, heureusement, n’a pas été détruite au cours de la Grande Guerre.

Gros de Saint-Omer - 1612

Ci-dessous le lien au relevé de la première des liasses de l'année 1612:

http://bchovaux.fr/data/Gros/1612_1.pdf