Bernard CHOVAUX

Données payantes

Il y a plusieurs semaines, après avoir découvert le projet de la société Notrefamille, je suis allé sur leur site de généalogie. Et, en faisant une recherche, j’ai constaté que j’apparaissais sur leur site. J’ai, par conséquent demandé, le retrait des données me concernant. Ce matin, j’ai vérifié et j’apparaissais toujours. Ce site est payant. Pour un accès illimité à des relevés d’Etat-Civil et d’autres données : 108€ euros par an.

Pour pouvoir effectuer des recherches sans être importuné par la publicité, je me suis abonné à Geneanet. Après avoir géré mon arbre sur ce site par des imports de fichiers au format Ged,  il m’a paru plus simple de travailler directement sur l’interface Geneweb de ce site.

Sur Geneanet, à part quelques exceptions, je me limite à mon ascendance. Il s’agit réellement d’un arbre. L’un des inconvénients de Geneanet est la duplication par certains de données qui ne sont pas liées à leur généalogie. Et, comme ces personnes ne prennent pas en compte les corrections apportées par ceux qu’ils ont copiés, les erreurs se multiplient.

Dans un relevé, il peut aussi y avoir des erreurs. Dans ceux que j’ai faits, j’en ai commises. Outre la qualité du microfilm, la lecture de certains noms n’est pas évidente. Lorsque la recherche porte seulement une famille et que le nom recherché est connu, sa lecture présente moins que difficultés que pour un releveur qui rencontre le patronyme pour la première fois. Un relevé qui m’a été très utile concernait Eperlecques. J’étais à la recherche d’informations sur la famille de Marie Jenne DU LIEGE, née à Eperlecques en 1681. Sur le relevé, le patronyme de sa mère, Jacqueline BOUVART, apparaissait sous différentes formes graphiques, dont BOMART (j’ai découvert depuis que ce patronyme, BOMART, pouvait être rencontré dans le secteur). Et, d’après le contrat de mariage, je supposais que c’était BONNART. Et, c’est en voyant sur Internet un relevé d’Esquerdes que j’ai découvert que c’était BOUVART. Depuis, en visionnant le microfilm d’Eperlecques, j’ai constaté qu’il n’y avait aucune ambiguïté : dans une table, des accents apparaissaient sur le U et V de BOUVART pour les distinguer du N.

Si Internet et le relevés facilitent la recherche, il importe de procéder à une vérification (*) et de rechercher éventuellement qu’il n’y a pas eu confusion entre deux homonymes.

Pour ce faire, il importe que l’accès aux archives soit toujours libre et qu’une société commerciale n’en ait pas le monopole.

 

* La lecture n’est toutefois pas évidente ; mais, en acquérant de l’expérience, c’est de plus en plus facile.

Gros de Saint-Omer - Année 1610

Tout en poursuivant sur les cueilloirs du Chapitre de St-Omer (série 2G), je viens de commencer le relevé d’une année du Gros. Il ne s’agit pas du relevé intégral, mais, comme je l’avais fait pour 1699,  de la recherche dans un acte des principales informations. L’année que j’ai choisie est 1610. Toutefois, je tenterai de faire le relevé de certains actes que je pourrai associer aux fiches de ma généalogie. Le premier acte  que j’ai trouvé et dont une partie a malheureusement été rongée concernait les BERTOUL. Il s’agit de l'échange n° 2.

Avant d’établir la fiche BERTOUL, il m’a semblé utile de faire celles de plusieurs branches me rattachant aux BERTOUL et tout d’abord une fiche sur les CARDON de Merck-St-Liévin.

En la générant, je me suis aperçu que je n’avais pas fait apparaître dans mon ascendance publiée sur Geneanet le prénom de la femme de Pierre CARDON et, qui, à moins qu’il s’agisse d’un second mariage de Pierre, devrait être la mère d’Antoine. Je disposais pourtant dans mes archives d’une rente de 1674 dans laquelle il était indiqué qu’il s’agissait de Catherine BRICHE.

Je viens de faire un relevé de la première partie de cette rente et de l’annexer à la fiche sur les CARDON.

Dispenses de mariage

Cette semaine, je suis allé aux Archives Départementales de l’Oise. Il y avait longtemps que je n’y étais pas allé. A l’époque, j’habitais Paris et c’était beaucoup plus proche que les Archives Départementales du Pas-de-Calais ou la Bibliothèque de St-Omer

Je n’ai pas trouvé ce que je recherchais ; mais, par contre, en recherchant dans des dispenses de mariage, j’ai découvert de nouvelles données.

Sur les dispenses, il faut toutefois être prudent. L’une des dispenses que j’ai consultées permettait de lier deux branches de ma généalogie, mais, les informations sur l’une des branches ne concordait pas avec celles que j’avais obtenues à partir des actes BMS : d’un côté, j’avais Simone DEPUILLE, fille de Nicolas, fils de Pierre et, de l’autre, Simone DEPUILLE, fille de Nicolas, fils de Louis. J’ai pu lire et photographier des dispenses dont j’avais eu le relevé dans une association généalogique de l’Oise, en particulier, une dispense qui me permettait de remonter, sur un branche jusqu’à la 14ème génération avec le Sosa 9298 (*). Dans l’une des boîtes d’archives demandées (G3486/1), en regardant une dispense qui a priori ne m’intéressait pas, mais sur lequel apparaissait un patronyme de ma généalogie, j’ai constaté qu’elle pouvait concerner apporter des informations.

Il s’agissait d’une dispense d’affinité concernait un couple de Laboissière-en-Thelle, Jean DEPEAUX x Elizabeth LE SUEUR. Jean DEPEAUX était fils de Louise, fille de Jacques. Elizabeth LE SUEUR était veuve de Jean ODENT, fils de François et petit fils de Pierre. Je me suis demandé si ce François n’était pas l’un de mes ancêtres. Dans ce cas, j’obtenais avec Pierre une nouvelle génération. En revenant chez moi, j’ai regardé un peu plus attentivement. La date de la demande de dispense, 11 mars 1738, ne me paraissait pas cohérente avec la date de naissance de François (qui pouvait être déduite de celle de sa fille Noëlle (1673). En fait, la demande de dispense intervenait après l’annulation du mariage et portait sur la réhabilitation du mariage.

Une recherche sur les archives en ligne m’a permis de trouver, pour ce couple, un acte de ‘mariage’ 1738 dans lequel, il était indiqué qu’ils avaient 3 enfants, l’aîné étant âgé de 26 ans. A partir de là, j’ai pu retrouver le premier mariage DEPEAUX x LE SUEUR, la daté décès de Jean ODEN (19/01/1708) et la date du mariage ODEN x LE SUEUR. Elizabeth et Jean ODEN s’étaient mariés le 20/11/1702. Et, l’acte de mariage indiquait qu’il était fils de François et de Noëlle DESCROIX, mes ancêtres.

Je n’ai pas retrouvé le baptême de François dans le registre en ligne de Laboissière, registre qui comporte des lacunes. Un Jacques et un Pierre apparaissent. Il y a une forte présomption que ce soient les deux frères mentionnés dans la demande de dispense. La mère de François pourrait être Lucianne HENNEGUY.

Et, c'est par hasard, en rechercahant une autre dispense, que j'avais regardé cette dispense.

 

* Sosa de Leonnel CADART : 1 029 760

La guerre de 1542 en Artois

Après deux volumes sur l’enquête sur la guerre de1537, l’Association ALPHA vient de publier le premier volume sur la guerre de 1542. Il s’agit de la transcription par Jean-Marc DISSAUX des enquêtes demandées par l’empereur Charles QUINT, qui était aussi le comte de l’Artois. Dans ce volume, j’ai découvert que Lillers avait été brûlé par les Français, sauf 3 ou 4 maisons. Parmi les localités qui m’intéressent, j’ai trouvé Quiestède. Dans le rapport sur la guerre de 1537, les habitants se plaignaient d’avoir été pillés par les Français tenant garnison en la ville de Thérouanne, qui étai alors une enclave française dans les terres de Charles Quint. Dans celui sur la guerre de 1542, les représentants  du village, dont un Jehan VIVIEN, laboureur et collecteur, précisent que le tiers du village avait été brûlé par les Français qui passaient par Quiestède pour s’emparer des châteaux de Tournehem, Ruminghem et Ron (*).  Les habitants avaient quitté le village sauf de ‘povres’ veuves et de 3 femmes mariées, dont l’une, qui voulait préserver son fils, fut tuée par les Français.

(Dans les rapports, il n’est jamais fait mention des viols…)

Ce volume peut être commandé à Alpha : http://gvandembeuche.free.fr/page4.html

J’attends maintenant le 4ème volume dans lequel je devrais retrouver des localités qui m’intéressent plus particulièrement.

* Ron : il s’agit du hameau de Rond  à Ecques, où habitaient mes grands-parents maternels, et qui se trouve juste à côté de Quiestède.